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La Grande Bastide
84360 Lauris
Code Google: Q82H+5W Lauris

Téléphone :  06 80 60 29 65

La Grande Bastide est Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH)
Cette maison est classée pour 10 personnes en Meublé de tourisme 4 étoiles. 

Agrément N°2904
Accès Internet WIFI Gratuit

Les réservations peuvent se faire simplement à la page contact ou tarif du présent site, comme elles peuvent aussi se faire (à votre convenance) sur de nombreux sites en ligne :

Escalade en falaises de Buoux toutes proches (LUBERON)
740 Rte de Puyvert 84360 LAURIS

Rassembler ce qui est épars...

 Galerie photos : Plans et vues du domaine

Nous sommes au seuil de terres sacrées situées sur Puyvert (rocher dominant la Durance et voyant la montagne Sainte Victoire au sud-est) : La Grande Bastide est située sur un terroir agricole ancien à l'EST de LAURIS  (Vignes AOC; la cour intérieure possède un très vieux puits précisément en forme de tonneau...une cuve à vin taillée dans la roche.) . Elle se trouve anciennement en accès direct sur sa limite des terres sacrées de Puyvert (champs des stèles anthropomorphes sur lesquelles s'est établi bien plus tard, le prieuré St Pierre de Méjean ) ...tout proche d'un guet naturel pouvant permettre à certaines saisons,  de traverser la Durance ...vers Aix-en-Provence ou vers l'abbaye de Silvacane et Salon...!

Certains éléments architecturaux présentés ici peuvent se trouver dans des parties non accessibles à la location.
Stèles anthropomorphes:

Sur les anciennes terres du domaine, au lieu dit de "la Lombarde" à Puyvert, ont été trouvées deux stèles anthropomorphes se trouvant aujourd’hui pour l'une au musée lapidaire d’Avignon et pour l'autre,  au château de Lourmarin: c'est  sur ces terres sacrées, que s'est développé au XIIè s la priorale  de Saint-Pierre de Méjean (Sancti Petri de Medianis) propriété des bénédictins de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lés-Avignon....

Les fresques du XIIe siècle qui l’ornaient ont été découpées et sont parties  au loin... (....c'était avant la Loi MALRAUX).


A l'époque Chasséenne (entre environ 4200 et 3500 avant J.-C) se seraient développés les premiers villages de la région: On trouve leurs traces en de nombreux endroits dont celles sur le beau belvédère d’Orgon. C'est un peuple d'agriculteurs-éleveurs et de chasseurs, auquel on attribue un tempérament guerrier: ils ont laissé armes poteries et stèles anthropomorphes comme «la stèle du rocher des Doms» ou encore celle de Cavaillon.

Le Domaine de la "Grande Bastide" (dénomination typiquement provençale pour désigner une ferme importante de deux étages sur rez-de-chaussée) se trouve à l'EST de Lauris, sur le chemin en direction de Puyvert, en limite de commune avec Puyvert précisément, le long du chemin dit: "chemin du vallon" et descendant plein sud jusqu'en Durance....ou montant au nord vers le Luberon ( chemin de la Carraire)

On trouve ci-dessus quelques photos et documents des édifices situés à l’Est de LAURIS, au lieu dit «la Grande Bastide» chemin de Cadenet (mentionnée D.973, parfois encore nommée Chemin de Cadenet ou au cadastre maintenant "petite route de Cadenet" et enfin aujourd'hui référencée en mairie sous le nom de chemin ou "Route de Puyvert"...est parfois encore sur Géoportail appelé sous le plus ancien nom de "route de Pertuis"

⚠️Sur la carte de Cassini: l’ancienne voie de communication ne passait pas par le Nord (comme actuellement) mais par le Sud des bâtiments cheminant ensuite par le Sud du prieuré de "St Pierre de Méjean", en direction de Puyvert ou Cadenet !

Quoiqu’il en soit, depuis des temps immémoriaux se trouve, au lieu dit de la "Grande Bastide", une aire rocheuse non cultivée ni cultivable: en effet, sur ces terres Laurisiennes vient à effleurement (d’Est en Ouest et jusqu’à +1,20m du sol) une barre rocheuse de "molasse coquillière" possédant un pendage de 45° sud sur laquelle très tôt, n’a pu que venir s’adosser le mur d’un abri: l’actuel mur nord du bâtiment principal se trouve entièrement bâti sur cet affleurement. Il se trouve là aussi à effleurement, sur le rocher une "aire" de battage..!
A l'intérieur, dans ce rocher a été taillée la mangeoire des chevaux de l’écurie située à l’Est comme a été entièrement creusée dans la pierre, la grande «cuve à vin» située à l’Ouest.

Une mine d’eau (galerie en pierre sèche, dénommée "TOUNE", est sur sa plus grande longueur au nord de la D973, taillée dans le rocher!) amène, de temps immémoriaux, l'eau à l’angle Nord ouest des bâtiments,  en un réseau sous-terrain ramifié, de + de 1.000 m de longueur: présence de canalisations en terre totalement calcifiée et ayant pu donc alimenter une "Villa" à cet endroit...? 
Continuant de bénéficier d'une servitude d'aqueduc au profit de la Grande Bastide sous toutes les terres au nord, la "mine" est en fait alimentée, pour partie en direction de "la carrère" (nord est) mais surtout pour l'essentiel vers "les Grès". C'est au bout de "la toune" que se trouve un puit artésien, sous le tout premier puit qui avait été comblée de pierres sèches, pour en même temps récupérer sans doute les eaux de surface. "La toune" est essentiellement taillée dans le rocher et parfois avec une voûte en pierre sèche (cf photos ci-dessus)
La sur-verse des canalisations alimentant aujourd’hui les maisons du hameau de la Grande Bastide et de son jardin, allait pour l'essentiel dans une grande marre située à l'ouest des bâtiments...et aujourd'hui complètement asséchée au profit d'autres bassins et canaux d'irrigation.

La vieille grange aurait brulé en 1200 (?!?) Ce qui est sûr, est qu’en maints endroits, dans les façades, des pierres de reconstruction en ce calcaire "coquiller", sont présentes, entièrement «rougies» par un feu. Les pierres de construction proviennent essentiellement de la carrière du vallon située 900 m au sud de la Bastide sous les terres dites de «la lombarde»...carrière, qui appartenait au domaine (à l'endroit ou le chemin du vallon rejoint le ruisseau dit "vallat de bagnol". 
Dans la cour intérieure, sous le trottoir du batiment nord-sud, ont été retrouvés les restes d’une ancienne «calade» en galets de Durance.
Si sont présentes d'anciennes fenêtres à meneaux (XV / XVIès) particulièrement pour éclairer très avantageusement l'escalier monumental déservant l'étage vouté) la façade ouest, a fait l'objet d'importantes reprises, les supprimant en développant alors une harmonie de fenêtres cintrées: ces fenêtres XIXè ont été percées également en façade nord pour le grenier. Tout le bâtiment principal respecte la pratique du "pays d'aigues" consistant à n'ouvrir en façade Est (coté de la pluie) que de bien rares fénestrons.

Sur la «brèche d’Alep» d’une cheminée présente au 1er étage du bâtiment Ouest (site "patrimoine-de-france.com"), on consultera utilement aussi le site de l’école de Beaurecueil (carrière de Roques Hautes à Beaurecueil) ou encore le site de l'association de découverte de la Ste victoire en sa page sur la brèche du Tholonet. 
 84 - Lauris 74840025X bastide dite La Grande Bastide

De temps immémoriaux:

FORTUNÉ PIN & son Éloge à l’Occitanie en 107 idiomes occitans : 
FORTUNÉ PIN (ancien propriétaire du «domaine de la Grande Bastide de Lauris» a écrit le 19 novembre 1820 une page «Éloge de l’Occitanie» reprise notamment en un premier livre « Salut à l'Occitanie : imité de Florian / par Fortuné Pin» et traduit alors en cent sept idiomes, la plupart d'origine romane ; et publié à l'occasion du premier centenaire de l'abbé Favre (par "Félibrige") en 1886. [introd. par A. de Gagnaud] que voici:
                        
Je te salue, ô belle Occitanie !

Terre toujours aimée des cieux, je te salue !

Reçois mes faibles hommages. De quelque côté que je porte mes yeux, tout retentit de tes louanges. C'est pour toi que les Romains négligèrent la fertile Ausonie; c'est par leurs soins que tu vis s’élever dans ton sein une nouvelle Rome. Séduits par la douceur de ton climat, les Arabes abandonnèrent leur heureuse patrie. Quels efforts ne firent pas les Cimbres, les Teutons, les Grec, les Goths et tant d'autres peuples barbares pour te conquérir? Clovis et Charles-Martel t'ont regardée comme le plus beau prix de leurs victoires.
Que dirai-je de tes productions ? Tes fleuves roulent de l'or; tu nous prodigues la turquoise, l'albâtre et du marbre plus beau que celui de Paros; tes riches pâturages sont couverts de troupeaux de toute espèce ; les plus belles moissons jaunissent tes campagnes. Enfin ton territoire nous fournit des fruits délicieux et des vins plus exquis que ceux de Falerne et de Massique chantés par Horace. Mais, en parlant de tes richesses, pourrais-je oublier les grands hommes que tu as produits?
La France te doit ses plus célèbres magistrats, ses guerriers les plus distingués et les auteurs dont elle se vante le plus. Je vous en atteste, Antonins, Raymonds, et vous tous, hommes illustres qui vous glorifiez de l'avoir pour patrie! Mère des beaux-arts, tu sais vaincre et produire des troubadours qui chantent tes conquêtes; les plus beaux monuments décorent tes cités. Enfin que pourrais-je ajouter, lorsqu'on a dit que, si Dieu voulait habiter la terre, il te choisirait pour demeure ?

Terre féconde en héros, en trésors, en tout ce qui peut rendre la vie agréable, nouvel Eden, je te salue !

FORTUNÉ PIN. Lyon, 19 novembre 1820  


Précisions: S’il est certain (par l’examen des titres de propriété) que Fortuné Pin a bien été propriétaire du domaine de la Grande Bastide de Lauris (et d'autres,... dont le chateau de Lauris) nous regrettons de ne pouvoir affirmer ;-) qu’Elzéard Bouffier connu pour son œuvre sylvicole si merveilleusement racontée par Jean Giono a ou non résidé au domaine...:-) Ce qui est certain, est qu’il hante encore toute la nature de la haute Provence et du Luberon !

=>A LIRE: L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono: En format pdf En version video

IMPORTANT: La plus ancienne cuisine du monde serait provençale !?! ;-)

CE QUI EST CERTAIN: LES RESTES SE TROUVENT à quelques dizaine de minutes seulement de la GRANDE BASTIDE de Lauris ! ...presque en face, ...sur l’autre rive de la Durance !

Ne souhaitant nullement contredire le beau travail de jean BOTTÉRO, nous nous devons cependant de rétablir une vérité en en donnant des preuves: La «plus ancienne cuisine du monde» serait bien provençale ! :-)

En effet, si en Europe le plus ancien reste de foyer humain était considéré être celui de NICE (site de "terra amata") avec 400.000 ans, ( ... même revu à la baisse à 330.000) et pouvant jusque là laisser penser à l’antériorité de la cuisine nissarde ;-) force est de constater que depuis, une preuve de l’antériorité de la cuisine provençale ;-) a été apportée avec la datation des restes de foyers humains trouvés sur une plage fossile de l’ancien lit de la Durance à St ESTÈVE JANSON

À ST Estève Janson dans la grotte de l'Escale (emplacement du canal de Provence et fouillée lors de sa construction) ont été retrouvés en six endroits différents ( et datés du début de la glaciation de Mindel vers -450 000 - 700.000 ? ) qui ne peuvent être, que des restes de foyers humains !

=>ORIGINALITÉ DE LA PROVENCE AU PALEOLITHIQUE

=> Les Praemegaceros du Pléistocène moyen de la Grotte de l'Escale à Saint-Estève-Janson (Bouches-du-Rhône). Leur intérêt dans le contexte biostratigraphique européen http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/quate_0004-5500_1981_num_18_3_2092 
Origine du nom de Lauris

Selon l’hypothèse la plus couramment admise, Lauris tire son nom de Lauri (les Lauriers) probablement du nom d’un vétéran romain (du nom de "lauri" -les lauriers- ) ayant reçu de Jules Caesar lui-même les terres, en récompense de ses services.


Pour en savoir plus sur le village: intéressant document pdf et site officiel de la Mairie de Lauris

TRES IMPORTANT POUR L’HISTOIRE DU VIN !

A l'ENTREE DU MUSEE LAPIDAIRE EN AVIGNON  ... 


...se trouve la première représentation connue de tonneaux ! Il s'agit là d'un bas relief découvert en sud LUBERON à Cabrières-d'Aigues, au début du XIXè siècle par un agriculteur, Toussaint Guérin: on y voit  le halage d'une barque (probablement sur la Durance) par deux esclaves. Dans la barque, dirigée par un nautonier, se trouvent deux barriques cerclées et, positionnées au-dessus, quatre amphores à fond plat de type massaliote avec trois autres récipients ressemblant à des bonbonnes. Cette stèle a été érigée à la gloire d'un négociant spécialisé dans le transport des vins par voie d'eau et ayant vécu vraissemblablment au début de la période augustéenne (début de notre ère)


Cf.: http://racf.revues.org/775#tocfrom1n3 

S'agit-il de Marcelin Aymard ou de Christophe Colomb ?

Il ne faudra pas beaucoup insister, pour qu'avec d'autres récits locaux, l'incroyable histoire de cette statue aptésienne, vous soit racontée...!?!

Mûrier de SULLY

L'un des plus vieux Mûriers de France (mûriers dits "de Sully") situé à 400 mètres du domaine seulement , sur la commune de Puyvert et qui était sur le domaine de l'abbaye St Pierre de Méjans jouxtant le domaine de la Grande Bastide...


Aujourd'hui le nord de ces terres sacrées sont devenues avec le "super "U" voisin, un authentique temple de la consommation ;-)

Le Platane géant de lamanon

A LAMANON (situé à 22 Km du domaine) dans le Nord des Bouches-du-Rhone, se trouve le magnifique Platane dit de Catherine de Médicis un arbre énorme valant réellement le détour....! L'occasion d'une belle promenade à la découverte d'un superbe site archéologique, celui des habitats préhistoriques et médiévaux des grottes de calès (ancien oppidum) 

Le Pont d'Avignon reconstitué en 3D

Le pont d'Avignon comme vous ne l'avez jamais vu : entier !  

Un groupe de chercheurs a mené une véritable enquête scientifique pendant plus de quatre ans pour reconstituer, numériquement, le monument du Moyen-Âge. Historiens, archéologues, architectes, géomorphologues, spécialistes de la modélisation 3D


Jean GIONO: "l'homme qui plantait des arbres"

Même si c'est un peu plus loin (au Nord-est du Luberon) comment ne pas citer Jan GIONO et surtout donc l'Histoire d'Elzéard Bouffier,  pour laquelle je vous invite à aller voir entre autre ce très beau film d'animation d'après le récit de Jean Giono dans lequel un berger donne une nouvelle vie à un paysage presque desert (Dit par Philippe Noiret. Frédéric Back, Canada 1987).

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